Sénégal: un problème foncier trouble à Ngor

7 novembre 2023
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Dans la plage de Ngor à Dakar, un litige foncier fait état d’un mort entre les dates du 8 au 9 mai 2023. Il s’agissait d’affrontements entre des gendarmes et le peuple de Lébou. Le différend viendrait d’un projet d’occupation d’un espace de la contrée, malgré le compromis suggéré par les membres du gouvernement, la fureur ronge toujours les Lébous.

Un projet de gendarmerie

Dans la localité de Ngor, les Lébou sénégalais sont les plus anciens peuples installés sur les lieux. Leurs modes de vie sont donc assez conservateurs de leurs terrains sénégalais. L’Etat a donc voulu, à l’ouest du pays occupé leurs terres, en y construisant une gendarmerie,ce qui a débouché durant des semaines à de vives tensions.

Ils s’opposent à la prise de 6000m² dans le quartier dénommé Parking. Par contre, les résidents voudraient voir à la place la construction d’un lycée. Le doyen du quartier explique que l’endroit revêt un intérêt patriotique portant le nom de l’une de leurs élites, et ils voudraient que leurs enfants cessent d’aller faire des études secondaires dans des contrées voisines. Ils y préfèrent donc un lycée.

Des témoignages

Le terrain désiré par le gouvernement est litigieux. Le 8 et 9 mai, pour ces tensions débutées en mi-avril, les populations se sont rebellées, il en est sorti des blessés moyens et un décédé, selon le ministre de l’intérieur du Sénégal. Des raisons avancées sont:

  • Les populations souffrent d’un manque de logement, pour une maisons qui fait 500m², on y peut y retrouver deux cent 200 personnes,
  • Au sud de l’aéroport, les Lébous affirment que ce sont leurs terres ancestrales que l’Etat a arraché et transformé en maisons de luxe dont eux ils n’ont plus l’accès.
  • Les Lébous compte bien préserver le peu de terre qui leur reste pour les intérêts de leurs enfants et non pour les besoins du gouvernement qui ne sont pas leurs priorités.

Des témoins affirment que c’étaient des balles blanches utilisées. Qu’ils mettaient des gaz lacrymogènes dans des maisons. La Croix Rouge quant à elle confirme avoir pris en charge une vingtaine de personnes blessées et que l’un de leurs véhicule a été bien amoché dans les affrontements pour un litige foncier à Ngor.

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