Agpbe solde 20 milliards pour les bailleurs de fonds immobiliers
Au Sénégal, l’Agpbe ou Agence de gestion du patrimoine bâti a soldé de 20 milliards ses dettes auprès des bailleurs de fonds immobiliers en 2017. Ceci contribuait à faire avancer les gros programmes de l’État concernant la réhabilitation du patrimoine Sénégalais. C’est du moins les propos d’Abdou Karim, un dirigeant de l’agence.
Présentation de l’AGPBE
C’est une structure d’implémentation des projets immobiliers. Elle nait des cendres ou de l’amélioration de l’ancienne Direction de la gestion du patrimoine bâti. C’est grâce à un décret du président Macky Sall que nait donc l’Agpbe dont les missions sont :
– Assurer la bonne gérance du patrimoine bâti du pays soit mieux le développer et le préserver;
– Appliquer la politique du gouvernement en la matière domaniale en faisant construire les logements, bureaux et immeubles administratifs
– Rendre moderne la gestion immobilière
– Agir sur le parc immobilier de l’État.
Toutefois, on doit relever que cette agence ne gère qu’une partie du mobilier au Sénégal. Ne sont pas concernées :
1. L’immobilier des collectivités locales;
2. Le patrimoine bâti des agences nationales
3. et sociétés nationales.
Les réalisations de l’agence
Les finances sont rationnellement gérées. Les dépenses locatives des bâtiments administratifs sont passées à 16 milliards en 2013 au lieu des 2 milliards de 2004. L’agence a éliminé les logements conventionnés. Ce qui a conduit é réduire la facture. Soit un gain de 4 milliards puisqu’on passe de 16 milliards de dépenses à 12 milliards.
Les outils et méthodes de travail de l’Agpe ont été revus, améliorés. Un suivi des projets a été mis en place. Le système informatique a été revu ainsi que les procédures. On a recensé les bâtiments administratifs pour maitriser le travail à faire et donc le parc immobilier public.
En somme le niveau des créances des bailleurs a été réduit. Le patrimoine public évalué et de nouvelles méthodes de valorisation étudiées pour faire avancer ce secteur. Ces 20 milliards viennent s’inscrire dans la lancée d’amener les créanciers à agir et à faire confiance aux autorités.